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Histoire

Published on janvier 5th, 2021 | by Isabelle Karamooz, Founder of FQM

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Pierre-Jean Chalençon ou l’art de la collection

Passionné par le personnage exceptionnel qu’était Napoléon Bonaparte, ce Parisien achète des objets et des œuvres depuis une trentaine d’années. Sa précieuse collection est actuellement exposée au palais Vivienne. Il a 50 ans, mais en paraît facile dix de moins. Pierre-Jean Chalençon habite depuis 2015 dans son palais et ancien hôtel particulier situé rue Vivienne à quelques pas de la salle de ventes Drouot dans le luxueux 2ème arrondissement de Paris. Ce goût pour l’art et Napoléon, ce sont ses parents qui lui ont donné en lui achetant une bande dessinée sur l’histoire de l’empereur. Sa passion, Pierre-Jean va l’assouvir petit à petit en achetant à tempérament les œuvres qui lui plaisaient. La première à entrer dans sa collection sera une lettre signée. A partir de là, les œuvres s’accumulent… A Drouot, Pierre-Jean est surnommé l’Empereur, rien ne peut mieux le définir, ni lui plaire. Et puis, Pierre-Jean porte d’autres casquettes que celle de collectionneur. Jusqu’en juin 2020, il s’activait à l’émission de télévision française Affaire Conclue (France 2) en tant qu’acheteur. Mais il est aussi comédien, animateur de télévision et est administrateur du Cercle France Napoléon, dont le but est de promouvoir l’image de Napoléon 1er et de Napoléon III, ainsi que de mettre en rapport les collectionneurs du Premier et du Second Empire.

Crédit Photo : Pierre Jean Chalençon

Combien d’objets et d’œuvres compte votre collection ?

Si nous comptons les petites cuillères, les livres et les choses que j’ai rajoutés, ma collection constitue près de 1500 à 2000 pièces. Toutes ne sont pas au palais Vivienne, mais stockées en lieu sûr. Ma collection a été enrichie, au fur et à mesure des années, de mobiliers, de tableaux, de statues, de bibelots, d’objets d’art, de tapisseries, de bagues, de boîtes en or, de mèches de cheveux de Napoléon, de lettres, de manuscrits, de gravures, de vaisselle, etc.

Vous êtes, en fait, plus intéressé par des objets de collection que par des peintures parce que vous recherchez plus des objets qui ont servi et qui ont été détenus ou utilisés par l’empereur lui-même ou appartenant à des membres de sa famille…

J’aime les objets historiques qui ont un vécu, j’aime les choses qui ont servi à Napoléon,  que ce soit des fauteuils, un lit, des assiettes, des couverts ou des objets qu’il a utilisés.

D’où vous vient cette passion pour l’art ?

Je raconte souvent dans des interviews que cette passion me vient lorsque j’ai reçu de mes parents une bande dessinée, un comics sur l’histoire et la vie de Napoléon. J’avais alors 9 ou 10 ans. J’étais fasciné par les dessins et les textes. C’est comme cela que je suis tombé dedans, comme Astérix est tombé dans le chaudron… Mes parents m’ont expliqué que l’empereur avait vécu au château de la Malmaison, à deux pas de chez nous alors ils m’emmenaient très souvent visiter ce château, la dernière demeure de Napoléon qui aujourd’hui est un musée. Ce fut tout de suite le coup de foudre.

Quelle est la première pièce que vous avez achetée et dans quel contexte ?

C’était une lettre signée de Napoléon. Plus jeune, j’avais vendu mon scooter pour acheter cette lettre de Napoléon qui annonçait la victoire de la bataille d’Iéna, la victoire de Napoléon en 1806. Cette lettre était uniquement signée mais voilà je l’ai achetée et ensuite j’ai continué à constituer ma collection. Au début, je vendais des vêtements et j’ai fait des petits jobs pour pouvoir continuer à acheter. Originaire d’une famille de cadres moyens et supérieurs français, mon père était journaliste et ma mère, elle, travaillait dans la mode. Elle vendait des chemises chez Figaret. Dès que l’âge me l’a permis, j’ai commencé le travail d’un collectionneur, c’est-à-dire j’achetais et revendais. Je revendais des pièces pour acheter mieux.

Vous possédez maintenant une des plus grandes collections de Napoléon…

Je ne suis pas le seul mais je dois me classer en 1ère ou en 2ème position dans le top five… on en n’est pas loin. Il y a toujours des gens qui possèdent bien d’autres objets de collection mais je ne me débrouille pas mal.

Qu’est-ce qui vous a amené à Napoléon et au Premier Empire en premier lieu ? Votre collection est-elle limitée au Premier Empire ? Selon vous, c’est principalement le personnage qui vous a intéressé, son règne semble moins important pour vous.

Ecoutez, c’est un peu les deux obligatoirement mais je suis plus attaché aux arts décoratifs ou aux mobiliers et objets d’art qu’à ses batailles. Je regrette ses batailles, j’aurais préféré qu’il se batte moins et qu’il reste au pouvoir. Je suis plus amoureux des arts déco, du style, de David Percier Fontaine, du baron Gérard… En définitive, lorsqu’on aime l’histoire, on aime son règne mais je regrette certaines de ses décisions politiques sans lesquelles il serait mort dans son lit.

Quel genre de collectionneur êtes-vous ? Pouvez-vous nous parler de votre démarche de collection ?

Je suis un collectionneur un peu fétichiste. J’aime les objets qui ont appartenu à Napoléon, ceux qu’il a touchés, ceux qu’il a portés comme par exemple des vêtements, un caleçon, un mouchoir, des objets en porcelaine de Sèvres, des livres, des objets personnels retraçant sa vie quotidienne : le mythique bicorne, ses couverts, son lit de campagne, etc. C’est cela qui m’intéresse. Il y a beaucoup de collectionneurs aux Etats-Unis qui, eux, préfèrent le style empire. Par exemple, lorsque l’on va au Getty Museum que j’adore (j’y suis allé plusieurs fois) c’est rarement des objets historiques que nous voyons, ce sont des objets de grande qualité mais nous ne savons pas forcément à qui ils ont appartenu. Moi, je n’achète à 90% que des objets qui ont une provenance historique. C’est essentiel et c’est ça qui m’intéresse. L’objet est secondaire, ce qui m’intéresse c’est l’appartenance.

Crédit Photo : Pierre Jean Chalençon

Où repérez-vous les œuvres que vous achetez ?

Désormais c’est un peu plus facile avec internet et avec les téléphones portables. Auparavant, il y avait la gazette de l’hôtel des ventes de Drouot, ensuite il y avaient des ventes chez Sotheby’s à Londres ou Christie’s à New York, mais aujourd’hui je vous dirais que les gens m’envoient beaucoup de catalogues. Ils me contactent aujourd’hui mais j’achète beaucoup moins parce que j’ai moins de revenus et moins d’argent et aussi parce que les objets sont hors de prix. J’en ai tellement que cela me coûte cher de les entretenir donc je serais même plutôt vendeur pour certaines choses. Cependant si demain je relance des expositions et que ça marche bien, je serai très content. C’est le problème du collectionneur, l’accumulation est dangereuse !

Quels sont les critères qui vous décident à acheter un objet ou une œuvre ?

Je n’achète pas d’objets qui ne sont pas de qualité. Il faut qu’ils soient d’une qualité dite de “museum,” comme si ces objets étaient exposés dans un musée.

Existe-t-il une sorte de hiérarchie de préférence dans votre collection ? 

Premièrement, des objets qui ont appartenu à Napoléon ; deuxièmement, plutôt des objets d’art et troisièmement, j’aime beaucoup les livres de l’époque Impériale. Je suis très friand de livres. J’avais une bibliothèque et j’ai vendu un certain nombre de livres (provenant de la bibliothèque de Malmaison) pour acheter le palais Vivienne mais il m’en reste encore un peu. J’aime l’objet 3D, le manuscrit m’intéresse moins, j’ai commencé par eux mais aujourd’hui j’en ai suffisamment et je ne suis plus acheteur.

Mais vous êtes un peu comme Napoléon, vous vous êtes fait vous même… Racontez-nous une des acquisitions dont vous êtes particulièrement fier ?

Je suis fier d’avoir acheté, il y a quelques années, le bâton du sacre de Napoléon 1er. C’est le bâton du sacre par lequel Napoléon fut proclamé Empereur des Français en 1804. Ce bâton est en vermeille et en bronze doré avec du velours de soie et celui-ci est un des objets importants qui étaient au sacre de Napoléon. J’ai aussi acheté la chevalière et le saphir de dix carats que le Pape Pie VII a donné à Napoléon et qu’il porte sur le fameux tableau de Napoléon en costume du sacre.  Ce sont des choses dont je suis très fier parce que je ne les ai pas payées forcément très cher. Les gens ne savaient pas trop ce que c’était et ma connaissance du sujet m’a permis de l’avoir à un prix raisonnable. On devient un peu comme Sherlock Holmes. Quand Bill Gates achète le Codex de Léonard de Vinci, ce n’est pas difficile, il a l’argent, c’est un des hommes les plus riches du monde. C’est facile pour lui mais ce qui aurait été excitant c’est que Bill Gates soit fauché et qui l’achète sans savoir aux yeux et à la barbe de tout le monde et qu’il le paye cinquante mille ou cent mille dollars alors que ça valait 50 millions de dollars. C’est ça la différence avec les autres collectionneurs, c’est que moi je n’ai pas de fortune donc chaque fois que j’ai acheté des objets, c’est ma connaissance qui a primé sur mon argent parce que de l’argent je n’en avais pas.

Quelle est l’oeuvre que vous regrettez de ne pas avoir acquise ?

Il y a toujours des regrets. Il y a trois ans, il y a eu une des feuilles de la couronne de Napoléon qui est passée en vente et je n’ai pas pu l’acheter. Ce sont deux Chinois qui l’ont acquise. J’avais espéré que la France interdise sa sortie du territoire, mais elle est partie en Chine. Je n’allais pas dépenser 800 000 à 1 million d’euros dans une feuille de 8 grammes d’or. A la différence des Etats-Unis où le moindre objet est un trésor, c’est un pays jeune, il n’y a pas une longue histoire et de ce fait, cela est considéré comme un trésor. En France, je me bats au quotidien pour sauver le patrimoine français. La culture c’est très important, maintenant les politiques commencent à s’en rendre compte, ils sont un peu lents.

Est-ce que ça vous est arrivé déjà d’acheter une œuvre d’art en ligne ?

Très souvent, je n’aime pas trop mais je l’ai déjà fait. Il y a un côté trop impersonnel à mon goût. Moi j’aime l’ambiance et la montée d’adrénaline. Pour moi, une salle de ventes, c’est un “show,” c’est comme un combat de boxe. Cela ne m’amuse pas d’être derrière mon ordinateur et d’appuyer sur un bouton. Ce n’est pas mon truc, au pire je préfère par téléphone quand je ne peux pas être à la vente parce que là j’entends tous les bruits de la salle. J’ai encore acheté la semaine dernière un bijou et honnêtement si je dois acheter un objet très cher, je préfère être dans la salle.

Crédit Photo : Pierre Jean Chalençon

Parlez-nous de votre dernière acquisition…

Ma dernière acquisition, ce n’est pas pour la collection. J’ai acheté un joli petit bijou, un pendentif en or et diamants des années 50, un peu à la Van Cleef. Vous savez avec un nœud en or et des diamants, une grosse chaîne, parce que j’aime bien aussi porter des bijoux. J’aime porter des objets, j’ai des bagues, des bracelets et, à mon cou, un lourd camée de Letizia Ramolino, la mère de Napoléon ou parfois un camée, cachet du roi Jérôme, le plus jeune frère de Napoléon, roi de Wesphalie. J’ai même acquis une émeraude de Jean Cocteau. D’ailleurs, je porte assez régulièrement la bague du sacre de Napoléon. Je suis quelqu’un qui apprécie de mettre les objets, ça me paraît tellement normal.

Et vous avez porté aussi la chemise de Napoléon quand il était en exil à Sainte Hélène.

Oui, mais ça c’est quand j’ai fait une photo publiée sur internet. J’ai dû la porter 15 minutes il y a plus de 20 – 25 ans de cela. Je ne l’ai plus jamais reportée depuis car c’est trop fragile. J’avais beaucoup de textiles que j’ai revendus, j’avais des robes, des costumes, etc… mais le textile c’est très fragile parce que l’on n’a pas les conditions pour les préserver. Il faut lutter contre les mites et autres bestioles…, alors je n’ai quasiment plus de textile sauf quelques vêtements de Napoléon.

De tels objets, nous les voyons principalement dans des musées, et ils ne sortent  que tous les cinq ou dix ans parce qu’il faut y faire très attention. Je n’ai pas le dispositif technique pour tout garder et à chaque exposition, il faut les déballer, les remballer, éviter la lumière… donc aujourd’hui j’ai abandonné tout ce qui est textile à 80% pour ne garder que des objets qui soient facilement restaurés, des mobiliers en bois doré, en acajou, de la porcelaine et de l’argenterie.

De quand date le palais Vivienne où sont conservées la plus grande partie de vos œuvres ?

C’est un palais de la fin du XVIIème début XVIIIème qui avait été commandé par le dernier ministre des finances de louis XIV et qui, par la suite, est passé de mains en mains à la famille d’Orléans et au XIXème siècle, à l’académie Julian. Cette académie de peinture américaine, la fameuse peinture moderne américaine est née là-bas, rue Vivienne. De nombreux peintres connus dont Vuillard, Pissarro, Gauguin et Stewart, Rosa Luxembourg, Rosa Bonheur ont peint dans ce lieu. C’était une école dans laquelle beaucoup de gens sont venus des Amériques. C’est vraiment un endroit de culture que j’ai voulu comme tel.

En temps normal, vous faites des visites du palais Vivienne, vous le louez pour des événements comme les mariages, les soirées cocktails ou autres et proposez également des conférences bien qu’actuellement c’est peut-être un peu en suspens à cause de la crise sanitaire ?

De plus en plus, je fais moi-même les visites du palais. On peut louer aussi le palais Vivienne pour organiser des dîners, des soirées, des Fashion Weeks, des grandes soirées privées, même américaines, des cocktails et des tournages de films. L’ambassade des Etats-Unis m’avait contacté l’année dernière pour faire un événement mais cela ne s’est pas fait à cause de la Covid.

Crédit Vidéo : Pierre Jean Chalençon

Ma collection est régulièrement montrée au public lors d’expositions à travers le monde. En ce moment, 250 objets sont exposés à Shanghai, entre autre l’anneau du sacre de l’empereur et son contrat de mariage avec Joséphine. L’exposition est en Chine pour 2 ou 3 ans.

Crédit Photo : Pierre Jean Chalençon

En ce qui concernent les conférences internationales, je cherche à faire des expositions dans le monde entier. Chaque fois que j’inaugure une exposition aux Etats-Unis, par exemple, je fais des conférences en anglais. J’ai déjà fait une dizaine d’expositions entre 2004 et 2015 dont une au National Geographic Museum à Washington en 2004 et une autre en 2015 à Minneapolis sur un bateau ancien, un bateau à roue. J’ai fait une exposition aussi à Washington, j’ai exposé à la Nouvelle Orléans au Louisiana State Museum en 2007 après l’ouragan Katrina, j’ai exposé en 2008 au National Constitution Center à Philadelphie et aux grandes institutions muséales françaises comme le Panthéon et le musée du Louvre. J’ai également prêté certaines de mes œuvres aux musées de Versailles, j’ai exposé aussi en Colombie et j’espère peut-être exposer bientôt en Russie. J’ai plein de projets mais cela prend du temps et avec la pandémie qui nous est tombé dessus, ça n’est pas fait pour accélérer le business !

Plus récemment, avant la Covid-19, j’ai fait une conférence à Ajaccio devant 300 ou 400 personnes et dès que la situation le permettra, je vais relancer des conférences et faire re-voyager ma collection d’un continent à l’autre. D’ailleurs, je pourrais très bien faire une conférence à Las Vegas en français ou en anglais sans problème.

Crédit Photo d’En-tête : Pierre Jean Chalençon


About the Author

est originaire de Versailles. Elle a toujours voulu découvrir le monde, ce qu'elle a fait à partir de 17 ans lorsqu'elle a eu la chance d'étudier à l'étranger à Rhonda, en Espagne. Elle a parcouru le monde de Hong Kong à Taiwan, de l'Irlande à l'Autriche, en passant par le Luxembourg, le Liechtenstein et Monaco, et a découvert l'ensemble des pays de l'Italie et du Maroc. Elle se sent réellement citoyenne du monde. Elle s'est enfin installée plusieurs années à Los Angeles où elle a travaillé au Consulat de France à Los Angeles. Passionnée par les arts et l'histoire, elle a obtenu une Licence en histoire de l'Université de Californie à Berkeley et a étudié un programme de maîtrise en enseignement à l'Université de Californie du Sud. Elle a enseigné le français à UNLV et CSN au Nevada. Elle est la fondatrice et la rédactrice en chef du French Quarter Magazine, dans lequel elle écrit, interviewe des personnes dans des domaines très variés, propose des idées d'écriture aux écrivains et aux journalistes, prend des photos et écrit actuellement son premier livre en anglais sur la vie de Coco Chanel qui est remplie d'aventures, d'intrigues, d'histoire et d'amour.



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