Published on janvier 28th, 2021 | by Isabelle Karamooz, Founder of FQM
0“Love In Translation,” le Premier Livre de Marina Khorosh
Le livre de Marina Khorosh est motivant, inspirant, plein d’esprit et amusant. Il n’a aucun défaut et est écrit d’une façon chaleureuse et pleine de sincérité. Marina partage de précieuses leçons de vie tout au long des chapitres du livre. Dans « Love In Translation, » le lecteur y découvre une histoire aussi réelle que fictive, et en même temps, la vision de Marina sur les nuances de sa propre expérience à travers ses voyages et sa connaissance personnelle des cultures russe, française et américaine rayonnent authentiquement. Elle réussit à intégrer son expérience en matière de relations dans un récit identitaire à plusieurs niveaux. Son impact puissant confirme les dons extraordinaires d’un maître conteur.
Nos lecteurs découvriront bientôt votre livre “Love In Translation.” Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?
“Love In Translation” est une histoire de cinq ans de ma vie, racontée à travers 12 expériences de rencontres qui l’ont façonnée en cours de route. Cela s’est passé le soir où mon premier amour a rompu avec moi, déclenchant ma décision de m’installer à Paris quelques mois plus tard. En France, je me suis confrontée aux plus bigarrés des personnages — du camarade de classe « égalitaire » qui emprunte mes vêtements et me fait payer pour ses repas, à l’homme divorcé qui me présente à son enfant et fait le mort quelques jours plus tard… la liste est sans fin. Et pourtant, chaque expérience me permet d’apprendre une leçon importante sur la vie, l’amour et moi-même, qui est racontée à la fin de chaque chapitre.
Qui est Marina, le personnage principal, dans le livre ? Pouvez-vous la décrire en quelques mots?
Marina, c’est moi dans ma vingtaine : tête en l’air, excitée, légèrement naïve et très optimiste. Ayant grandi en Russie et à New York, elle est très façonnée par son éducation. Cela se reflète dans la manière dont elle répond à la culture française et en particulier à sa gent masculine. Elle ne sait pas exactement ce qu’elle veut, ni des gars ni de la vie en général, mais elle est ouverte d’esprit et prête à essayer presque tout.
Pourquoi avez-vous décidé d’écrire “Love In Translation?”
Quand je vivais à Paris, j’ai lancé un blog appelé “Dating DBAG,” dans lequel j’écris au sujet de mes mésaventures amoureuses. Quelques années plus tard, je me suis essayé à l’idée de rédiger une proposition de livre, lorsque j’ai été approchée par mon éditeur, les Editions J’ai Lu. Ils m’ont proposé alors d’écrire un livre basé sur le blog — la sérendipité ou l’art de trouver quand on ne cherche pas.
Comment avez-vous choisi le titre de votre livre ?
Je dois être honnête — mon éditeur me l’a proposé et j’ai tout de suite adoré. C’est un titre amusant qui résume l’éthos international à travers le livre.
Vos histoires sont-elles tirées de faits réels, d’anecdotes personnelles ?
Oui, chaque histoire est tirée d’un fait réel de ma vie, même si certaines sont plus fictives que d’autres. Cependant, toutes les “Leçons” à la fin des chapitres sont authentiques.
À votre avis, quel est le moment le plus important du livre ? Expliquez pourquoi.
Sans trop en divulguer mais, pour moi, le moment le plus important est celui de la mort de ma grand-mère. Jusque-là , j’étais devenue assez blasée dans ma quête d’amour, et sa mort m’a fait me rendre compte que la vie est trop courte pour dresser un obstacle sur mon propre bonheur.
Deux de mes citations préférées sont : “Ma salade me donnait l’impression de manger de la pelouse défraîchie” et “À ce stade de la conversation, j’avais l’impression que les insultes s’empilaient comme des poupées russes.” Votre livre est plein d’humour ! Vous utilisez une telle profusion de situations drôles et d’anecdotes amusantes. (Cela ne s’arrête jamais !) Comment ces idées vous arrivent-elles à l’esprit lors de l’écriture de votre livre ?
Merci ! Je pense que certaines d’entre elles sont venues naturellement avec mon style d’écriture, tandis que d’autres ont nécessité beaucoup d’efforts cérébraux. Mon éditeur et mon ami, Jordan Nadler, ont été d’une immense aide car ils m’ont poussée constamment à faire mieux et m’ont donné de grandes idées toutes faites.
La plupart des femmes peuvent s’identifier au personnage de Marina qui leur rappelle leurs propres expériences ou des personnes qu’elles connaissent. Vous dites : “Tout le monde a connu sa ‘Tempête Henry’ — son moment de folie, suivi par un dur retour à la réalité et un sentiment de honte profond. Mais, pour reprendre les mots à jamais vrais d’Aretha Franklin : [You] will survive.” Pour quelqu’un qui ne sait pas à quoi s’attendre de votre livre, comment espérez-vous qu’il influencera la vie de vos lecteurs ?
J’espère vraiment que cela aidera les autres à garder espoir en ce qui concerne de nouvelles rencontres. Un rendez-vous galant est ce que vous en faites : ce peut être un cauchemar, mais cela peut aussi être un excellent moyen de se découvrir soi-même ainsi que les autres. Je pense que la clé n’est pas de prendre les choses trop au sérieux — même si une nuit peut se terminer par un désastre, vous devez savoir comment en rire et garder le moral.
Quel est votre public cible principal ?
Principalement des femmes dans la vingtaine et la trentaine, mais j’aime aussi quand il fait écho chez d’autres publics.
Le lecteur doit être prêt à être transporté à Paris, aux États-Unis et à parcourir le monde. Qu’est-ce que vous aimez le plus à Paris, qui était autrefois votre ancienne residence ? Que signifie “la romance française” pour vous ?
Il n’y a nulle part comme Paris. Chaque rue est imprégnée de beauté et de charme, ce qui permet de se perdre facilement dans ses failles. Cela me manqué de me frayer un chemin à travers différents quartiers, de rentrer dans de minuscules magasins, d’entendre la langue… Quant à la « French romance, » c’est pour moi un bref et beau récit qui vous donne à jamais l’impression d’avoir vécu.
Lors de l’écriture d’un livre, avez-vous un rituel d’écriture ? de petites manies d’auteur ?
J’écris principalement le matin – c’est à ce moment que mon cerveau est encore frais. Je prends de nombreuses petites pauses comme des collations et pour faire défiler l’écran sur Instagram, ce qui n’est pas une bonne habitude mais une fonction de mon trouble déficitaire de l’attention. Je prends également des douches et je fais des balades à vélo pour faciliter le blocage des écrivains, c’est là que les meilleures idées me viennent.
Avez-vous d’autres projets dans la même veine que “Love in Translation ?”
Pas pour le moment, mais j’espère bien !
Crédit Photo d’en-tête : Caroline Owens